PRESSE
La Terrasse , octobre 2015
Le JDD, Octobre 2015
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Télérama Sortir octobre/novembre 2015
SORTIR A PARIS octobre 2015
A Nous Paris, Alice Stein, 15 octobre 2012
France Culture, La Grande Table, Caroline Brouet, 10 octobre
Artistikrezo, Sophie Thirion, 09 octobre 2012
Culture au poing, Alban Orsini, 01 octobre 2012
Les Inrockuptibles, Hugues Le Tanneur, 19 Novembre 2012
Acte 2, Michèle Laurence, 20 septembre 2012
Le Souffleur, Flavie Bitaud, 19 septembre 2012
Le Nouvel Observateur, Odile Quirot, 19 septembre 2012
Les trois coups, Marie Barral, 19 septembre 2012
L'Express, Laurence Liban, 18 septembre 2012
Le Nouvel Observateur, Odile Quirot, 18 septembre 2012
La Croix, Didier Méreuze, 17 septembre 2012.
Evene
La Terrasse, Véronique Hotte, 11 septembre 2012.
Théâtre du blog, Christine Friedel, 14 septembre 2012
L'Humanité, Sophie Boutboul, 10 septembre 2012
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Telerama Sortir, Sylviane Bernard-Gresh, 12 septembre 2012
Fauteuil d'orchestre (JDD), Annie Chénieux, 10 septembre 2012
Studio Théâtre, France Inter, Laure Adler, 8 septembre 2012
Un Fauteuil pour l'orchestre, blog, Anna Grahm, 7 septembre 2012
REACTIONS DES SPECTATEURS
Fort, un coup de poing au ventre. Aujourd'hui dans la salle le silence est tel qu’on entend les gens avaler leur salive... La mise en scène est très retenue et certes, elle touche le but... Ce spectacle est en pleine actualité : “Dix accusés acquittés et quatre autres condamnés à des peines allant de trois ans avec sursis à un an de prison ferme : le verdict de la cour d’assises du Val-de-Marne, dans l’affaire des viols collectifs commis en 1999 et 2001 dans des cités de Fontenay-sous-Bois, provoque de nombreuses critiques.” L’association « Osez le féminisme ! » elle se dit « scandalisée ». « Ce verdict envoie un message catastrophique à l’ensemble de notre société. Aux victimes de viol : porter plainte ne sert à rien ! Aux violeurs : il est permis de violer ! », s’offusquent les féministes. J’espère que ce spectacle va être prolongé ...
Maria Morales
Merci de m'avoir permis d'écouter ces paroles si fortes, tant dans l'horreur de la banalisation que dans la justesse de la colère. la construction dramaturgique qui fait circuler la parole de victimes à inquisitrices est très troublante et me rappelle le vertige qui me saisissait parfois lorsqu'à Rennes je travaillais avec les femmes du centre de détention. Bravo encore une fois pour ce théâtre de la vie.
Françoise du Chaxel
Je veux dire ici ma puissante émotion de spectateur. Tabou est un spectacle important, extrêmement puissant et vibratoire. Ne vous laissez pas rebuter par le sujet, l'humanité donnée en partage ici est rare. Comme toujours, lorsqu'il s'agit d'émotion profonde, la douleur produit de la joie, la joie réveille de la peine, et ces vagues se mêlent inextricablement. Mais il y a là quelque chose d'essentiel qui se dit de nous, de notre monde. Je veux exprimer ma gratitude aux actrices pour l'extrême justesse qu'elles dégagent, leur grande simplicité, l'exigence que j'ai ressenti dans leurs présences. Je veux remercier Laurence Février pour avoir su transformer le plomb en or, le traitement qu'elle a su trouver pour ce spectacle me semble imparable.
Je vous livre ici une recommandation non-intéressée, faites l'expérience de Tabou, c'est l'occasion (rare) de ne plus voir le monde de la même manière en sortant.
Olivier Brunhes
J'encourage tout le monde à se précipiter voir cette pièce. Sujet tellement important pour les femmes "le viol". On sort de là complètement bouleversée. Pièce magistralement interprétée. L'intervention à la fin de Gisèle Halimi donne encore plus de vérité et d'émotion si besoin était.
Josette, Bilet Reduc
Il s'agit d'une pièce passionnante, à la fois véritable spectacle et didactique. Les comédiennes interprêtent admirablement leurs 2 rôles (enquêtrice puis victime). Ce choix de distribution et de mise en scène permet de mettre en valeur le jeu, mais aussi de mettre en perspective le rôle, la place de chacun(e) dans la société. L'émotion, la sensibilité, la dureté, la persversité de certains interrogatoires, leur duplicité, tout y est.
Marcuf billet reduc
Malgré un sujet difficile, j'ai adoré cette pièce tant au niveau de la sensibilité que dégagent les comédiennes qu'au niveau du texte, tout en émotion et tellement juste. Bravo!
isa, billet reduc
J'ai été particulièrement touché par la pièce . Pourtant ce sont des histoires de vie que je connais et côtoie de temps à autre. En temps que médecin , nous avons un drôle de métier car si on "s'amusait" à écrire toutes les histoires de vies extravagantes que l'on rencontre , tu aurais le sentiment que ce sont des contes complètement irréels. J'ai encore pensé à cette pièce ... C'est étrange car des situations que j'avais déjà rencontrés sont remontées à la surface de la mémoire . Comme si la mémoire était pareille à un lac . Un fait , un évènement particulier , comme un galet , sombre sur le fond sableux puis se recouvre tout doucement de sédiments ; on l'a oublié et une tempête ou simplement un courant les fait réapparaitre comme par magie . La mémoire , ou plutôt les mémoires sont des choses bien étranges ! Et puis le travail des actrices est remarquables : la bascule des rôles aux deux extrêmes !
Frederic
« Merci à Laurence Février pour le tissage remarquable de ces témoignages de femmes et bravo aux actrices pour leur interprétation. Tour à tour victimes et interrogatrices. Où se trouve la plus grande violence, on ne sait plus, celle des violeurs ou celle de la justice : double peine. On ne sort pas indemne de spectacle. Merci »
ARTA formations de l’acteur
on rentre au Lucernaire et nous nous retrouvons à Avignon sur Seine du théâtre à tous les étages.. et nous ,nous allons voir Tabou. Nous y allons parce ce que c'est un projet de Laurence Février et que des copines y jouent. bref comme souvent on va voir les amis..
mais ici et maintenant se passe un moment , un temps suspendu où l'on se très vite dit que nous sommes plus au théatre ou alors justement vraiment, absolument , nous sommes dans la nécessité du Théâtre , dans sa parole urgente, essentielle, inévitable où tout explose les amies sur scène, les tracas quotidiens, les affres existentielles et où on se dit que rien ne peut exister d'autre que nous en face d'elles et que c'est bien pour cela que, malgré tout, rien ne peut éloigner de cette urgence de vivre le théâtre que l'on soit acteurs, metteurs en scène ou spectateurs cet étrange objet où l'on entend et voit des corps sur le fil du rasoir dans un risque permanent inévitable.. de la chute. et là survient Heiner Muller "être acteur ,c 'est la chute que l'on fait du haut de son innocence""payer le prix de l'exil de soi même" oui un exil ,oui une chute et cela loin du pathétique, du dolorisme, du "les pauvres filles, les pauvres victimes".
Je déteste cette compassion actuelle où tout le monde est victime et où le pouvoir politique et économique nous complaît dans cette position anesthésiante.La télévision, dans sa quasi totalité, ne décrit que cela.. Mais ces femmes , qui tentent la parole , qui décrivent la tragique situation de leurs viols passent à "travers le miroir " et tel Antigone, se prennent , non pas en main mais en cœur , en conscience et en esprit.. et l' appareil judiciaire, policier... ces questions incessantes , inévitables mais également justes, à ces femmes violées nous rappellent que le chemin de Damas de ces femmes violées doit aussi passer , par cet engagement de la parole, de la description, du détail , de la re-présentation encore et toujours car leur liberté est à ce prix. alors ne soyons pas frileux dans nos petites vies de spectateurs.. et se dire "ah ,non pas une piéce sur le viol!!" et que diable de quoi parlent Shakespeare, Molière , Tchekhov et Brecht et même le très catholique Claudel? Ne soyons pas frileux car ici se parle autre chose , "l'autre chose" que chacune et chacun d'entre nous trouvera en soi même et qui rend le Théâtre , ce Théâtre indispensable, inévitable, nécessaire où l'on enterre les morts et répare les vivants
Christophe Labas Lafite